Le voyage de Ben Blake

Magnifique voyage et surtout, superbe montage vidéo. Hormis les prises de vues par le drone, qui le filme ?
 
Ce n’est qu’à la fin de la troisième vidéo que l’on apprend que ce n’est pas l’attelage de Blake, mais qu’on le lui a prêté, ce qui ajoute à l’admiration qu’on peut avoir pour un néophyte qui a osé se lancer dans cette folle aventure. Aventure sponsorisée par des firmes de prestige : Leica, Bering, Longride, etc.
 
Sans vouloir aucunement diminuer, ni son mérite, ni la beauté des enregistrements, j’aimerais faire quelques remarques et observations, pour le simple plaisir de couper les cheveux en quatre.
 
Dans la séquence dans laquelle il présente son équipement, je m’étonne qu’il porte un sac à dos, alors qu’il a encore de la place à revendre. Je m’étonne aussi qu’il attache sa tente et le sac polochon avec des sandows, alors qu’il existe des sangles bien plus efficaces.
 
Il roule souvent la nuit tombée. Or, il porte des vêtements, de qualité certes, mais sombres, noirs, alors qu’il aurait mieux valu porter des vêtements plus voyants. Avait-il les réfléchissants obligatoires sur le casque ? Non.
 
J’ai aussi remarqué qu’il allumait les poignées chauffantes sur le maximum, comme en témoigne la loupiotte rouge. Or, il porte de gros gants qui empêchent la température des poignées d’être efficaces. Pour se prémunir du froid, froid provoqué par le vent plus que par la température, il aurait fallu des manchons et des gants plus fins en sus des poignées chauffantes.
 
Il commet aussi une petite erreur en remplissant le réservoir d’essence à ras-bord et une grossière erreur en s’arrêtant dans un tunnel. Il arrête le moteur en actionnant le coupe-circuit plutôt que de tourner la clé. Les mécaniciens qui font l’entretien de la moto n’ont pas appris à graisser une chaine. Cela ne se fait pas à l’extérieur de la chaine, sur la couronne, mais bien à l’intérieur de la chaine, en son milieu.
 
Sachant qu’il ne s’agit pas de son attelage, mais d’un attelage prêté, je comprends mieux qu’il ait osé faire du tout-terrain, tout-terrain assez violent il faut le dire. Moi, on ne m’y aurait pas.
 
Pour finir, il dit avoir grandi, comme homme et comme motard. C’est beau.

Ce n'est pas bête. 

En temps normal, je ferais le contraire, d'abord la clé, puis l'interrupteur, mais en urgence le contraire est  plus logique. 

Vieux et lourd, on apprend toujours.